La rédaction d’une introduction pour un mémoire est toujours délicate. Elle requiert un soin particulier, car cette partie est la vitrine de l’étudiant, le lieu où il doit mettre son travail en valeur.  Avouons-le, il peut d’ailleurs arriver que les correcteurs se contentent de ces quelques phrases pour se faire une idée finalement assez juste de la qualité du document en général. Et pour frustrant que cela puisse être, on doit admettre qu’ils n’ont pas nécessairement tort… Il leur suffit de trouver quelques fautes d’orthographe et de chercher en vain la problématique pour comprendre que la suite sera médiocre et abandonner là leur lecture.
Peut-on les en blâmer ? Auriez-vous envie de consacrer du temps à la lecture de dizaines de pages mal rédigées, sur un sujet indéfini et dont en n’aurait pas pris le soin de vous montrer l’intérêt ?
Mais la théorie est une chose, l’art en est une autre. Vous savez qu’il faut placer le sujet dans son contexte, identifier une problématique et annoncer le plan… Et concrètement, comment fait-ont ?

L’introduction se compose de 3 éléments

Situer le sujet peut en effet poser quelques difficultés et la tentation est grande de remonter à l’origine du monde « Depuis la nuit des temps l’homme a voulu… »  Mais ce type d’entrées en matière agacera le jury à coup sûr. Non, l’homme ne se soucie pas de droit fiscal depuis la nuit des temps, pas plus que de physique des particules ou de culture de la canne à sucre…
Il faut donc entrer directement dans le vif du sujet.  A défaut de mieux, on peut toujours se référer à l’actualité ou dire sans détour pourquoi on a jugé utile de traiter un thème comme celui-ci.
Il est en revanche relativement simple de dégager la problématique : à quelle question allez-vous répondre dans le développement ? Vous pouvez éventuellement écrire la question en toutes lettres. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Quel est l’intérêt de ce questionnement ? Ne cherchez pas à ménager le suspense.   Vous devez au contraire séduire le lecteur en lui indiquant dès l’introduction ce qu’il va trouver dans la conclusion.
Reste à expliquer comment vous procéderez pour y parvenir : à quels problèmes avez-vous été confronté ? Quels défis avez-vous dû relever ? Quelle méthodologie avez-vous retenue ? Et, surtout, quel plan vous paraît le plus adapté pour traiter ce sujet ?

Mais c’est  en forgeant qu’on devient forgeron.

Et c’est en faisant des introductions qu’on apprend à les construire correctement. Or on a rarement l’occasion de s’entrainer à la rédaction de mémoires… La première fois doit être la bonne !
Pour vous aider à traduire la théorie en mots, un générateur de textes peut donc s’avérer utile. (cf. smplissimots.com/questions_intro.php) C’est un outil pratique pour apprendre à se poser les bonnes questions et obtenir un texte certes perfectible mais qui permet de comprendre comment se bâtit une bonne introduction.