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Les statuts juridiques les plus connus pour s’implanter en France
L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle, statut correspondant aux petites entreprises, à la propriété exclusive d’une personne physique.
Pour devenir une entreprise individuelle, il suffit de s’inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés ou au répertoire des métiers.
Sans avoir crée de personne juridique distinct, l’entrepreneur exerce son activité.
Les différentes formes d’entreprises individuelles sont :
- Les commerçants
- Les artisans
- Les professions libérales
- Les agriculteurs
Comme les sociétés, les entreprises individuelles sont répertoriées dans le répertoire SIRENE.
La société
Il existe deux types de sociétés :
Les sociétés commerciales
- La SNC (Société en Nom Collectif)
- La SARL (Société A Responsabilité Limitée)
- La SA (Société Anonyme)
- La SAS (Société par Action Simplifiée)
- La SCA (La Société en Commandite par Action)
Les sociétés civiles
Les sociétés civiles sont soumises au régime d’imposition sur le revenu.
A la disparition de la société, les associés sont contraints de supporter les dettes, qu’à proportion de leur part dans le capital social.
L’auto-entrepreneur
Ayant le statut d’entrepreneur individuel, l’auto-entrepreneur peut exercer une activité professionnelle de façon simplifiée, régulière ou ponctuelle, tout en accédant à des coûts administratifs faibles.
Ce statut est très pratique pour tester une activité que l’on souhaite démarrer seul et à moindre frais.
Comment choisir le statut qui me correspond le mieux pour m’implanter en France ?
Pour l’auto-entrepreneur, le choix du statut juridique est la décision primordiale qui s’impose dans le déroulement de la création d’entreprise.
Pour quelle activité ?
Le statut d’auto-entrepreneur est le statut qui permet de développer une activité en complément d’un emploi salarié.
En revanche, l’entrepreneur doit réfléchir de manière efficace à la suite de son projet.
Avec des associés ou non ?
- L’entreprise individuelle est un statut fait pour entrepreneur seul, sans associés, mais qui autorise le recrutement de salariés, ce qui permet donc une augmentation progressive de l’activité.
- Lorsque le projet de l’auto-entrepreneur se développe très rapidement, ce dernier se trouve dans la nécessité de s’entourer d’associés.
- La SARL est un structure faite pour des associés, de 2minimum à 50 maximum.
- La SNC : Société moins répandue du fait de la responsabilité solidaire et indéfinie qui pèse sur ses associés.
- La SASU : Un associé unique.
- La SA : 7 associés au minimum.
- La SCA : Cette société distingue deux types d’actionnaires : Les commandités (Gérants la société) et les commanditaires (Actionnaires cherchant la rentabilité de leur placement.)
Quel financement ?
Lors de la préparation du projet d’entreprise, il est nécessaire de prendre en compte le financement. Pour cela il faut établir un « business plan », qui permet d’évaluer sur une base mensuelle ou trimestrielle le chiffre d’affaires et les charges à prévoir, ainsi que les bénéfices et les marges qui en découlent.
Il est nécessaire d’évaluer le volant de liquidités nécessaire pour payer les fournisseurs avant que les clients ne paient.
L’entrepreneur doit également prendre en compte les investissements nécessaires à l’activité, c’est-à-dire les machines et équipements, coût de distribution.
Il est important d’anticiper les apports financiers dont vous aurez besoin, aussi bien si votre développement est moindre que prévu, que pour financer votre croissance en cas de succès.
La prise de risque ? Il faut y penser !
Il est nécessaire de réfléchir aux conséquences que le choix de la forme juridique engendre.
C’est-à-dire :
- L’apport minimal initial
- Le partage du capital
- Le régime fiscal du chef d’entreprise et de l’entreprise
- Le régime social du chef d’entreprise
Dans la création d’entreprise, il est important de se mettre face à deux cas de figure possibles :
Le succès et l’échec.
Et pourquoi pas le portage salarial ?
Pour tester son projet, l’auto-entrepreneur peut également choisir d’intégrer une société de portage salarial.
Ce qui est essentiel : Les sociétés de portage ont été mise en place afin de permettre au porté de réaliser son travail en toute sécurité et de manière indépendante.
De plus, elles fournissent des garanties capables de certifier la bonne gestion sociale de leurs portés.
Un statut peu connu mais en pleine expansion
Le portage salarial correspond à la relation tripartite existant entre la société de portage, le salarié porté et l’entreprise cliente.
Ce statut permet à un consultant d’exercer son activité en toute autonomie, de s’épargner le traitement administratif, et de conserver tous les avantages liés au statut de salarié.
Les avantages du portage salarial
- Créer votre activité sans risque
- Disposer d’outils de communication. (Cartes de visite, flyers…)
- Ne plus gérer les tâches administratives, comptables et fiscales
- Bénéficier du statut de salarié et des avantages liés à la protection sociale des salariés
- Organiser votre emploi du temps
Les avantages du Groupe AVS Concept
- Vous bénéficiez d’un accompagnement administratif, comptable et fiscal
- Vous avez la possibilité de tester votre activité sans risque
- Vous bénéficiez des assurances Responsabilité Civile Professionnelles et décennale (pour les métiers du bâtiment.)
- Tous vos achats et frais professionnels vous seront remboursés TTC, à concurrence de 60% de votre chiffre d’affaires
- Le Groupe vous offre un site Internet professionnel
Le choix du statut juridique n’est pas définitif, projetez vous dans l’avenir ! Découvrez le portage salarial