La culture du maïs est très répandu en France. Mal connue, cette culture est victime de nombreux a-priori.
Sommaire
Le maïs est gourmand en eau
Comme toutes les plantes, le maïs a besoin d’eau pour pousser. Une idée collective veut que cette culture soit plus gourmande en eau que les autres. Ce n’est pas le cas. Si le maïs a besoin de plus d’eau que le sorgho ou le blé (qui ont besoin respectivement de 475 et 550 mm d’eau pour 10m3 par hectare), avec un besoin de 575 mm d’eau pour une culture de 10m3/ha, il est bien moins gourmand que le soja ou la betterave qui nécessitent pour les mêmes espaces 600 mm et 650 mm.
Cette idée reçue est d’autant plus fausse que les besoins en eau évoluent en fonction du cycle de vie. Le cycle de vie du maïs se compose de 5 phases : phase végétale, montaison, formation des grains, remplissage et maturation des grains, dessication.
C’est entre la formation des grains et leur maturation que les besoins en eau sont les plus élevés.
La méthode d’esquive
De plus, pour éviter la sécheresse, les agriculteurs peuvent utiliser la méthode d’esquive. Cette méthode consiste à cultiver des plantes hors des périodes estivales ou à décaler leur cycle en semant plus tôt. Les semenciers proposent des variétés de maïs précoces ou tardives. Si les variétés précoces aux cycles plus courts ont un moins bon rendement, l’agriculteur semant ce type de variété de maïs sécurise son rendement car la période ou le pic de besoin en eau du maïs se trouve en juin plutôt qu’en juillet-août.
L’engrais starter pour fertiliser son maïs
L’engrais starter stimule la croissance des plantes au niveau des racines pour permettre de démarrer rapidement la phase de montaison. Le maïs profite alors pleinement des mois d’été pour un meilleur rendement (sans sur-utilisation d’eau)
Cette méthode de fertilisation présente les avantages suivants pour le maïs : elle dynamise la levée, accélère les premières phases de croissance et sécurise l’implantation.
Mais surtout, cela permet de diminuer l’exposition du maïs aux ravageurs du sol et accentue les effets de la méthode d’esquive.
Pour mettre en oeuvre cette méthode starter, des effluents organiques comme le lisier de porc suffisent.