Manger du poisson deux fois ou plus par semaine peut réduire le risque de maladies allant de l’asthme infantile au cancer de la prostate. Le poisson est une excellente source d’acide gras Oméga-3, une substance trouvable uniquement dans les produits de la mer et dans certaines noix.
Le poisson est faible en gras et riche en protéines. Manger du poisson pendant la grossesse peut réduire le risque d’un bébé prématuré. Des façons saines de déguster du poisson comprennent le poisson cuit, poché, grillé et cuit à la vapeur.
Le premier organisme de recherche en santé de l’Australie, le Conseil national de recherches sur la santé et paramédical (NHMRC), suggère que les Australiens devraient manger plus de poisson. Le poisson est nutritif, fournissant de l’énergie (kilojoules), des protéines, du sélénium, du zinc, de l’iode et des vitamines A et D.
Les chercheurs du monde entier ont découvert que manger du poisson régulièrement – deux fois ou plus sur une base hebdomadaire – peut réduire le risque de maladies allant de l’asthme infantile, les maladies cardiovasculaires, le cancer de la prostate et d’autres maladies typiques des sociétés occidentales.
Sommaire
Les différents effets sur la santé
La consommation régulière de poisson peut réduire le risque de plusieurs maladies et de troubles divers. Cet aliment peut également être très bénéfices pour plusieurs parties du corps humain.
- L’asthme – Les enfants qui mangent du poisson sont moins susceptibles de développer de l’asthme.
- Le cerveau et les yeux – Les poissons riches en oméga-3 peuvent contribuer à la santé des tissus du cerveau et de la rétine de l’œil.
- Les maladies cardiovasculaires – Le poisson peut réduire le risque de maladie cardiaque et d’AVC en réduisant la formation de caillots de sang et l’inflammation, améliore l’élasticité des vaisseaux sanguins, abaissant la pression artérielle, diminue les graisses du sang et stimule le bon cholestérol.
- La démence – Les personnes âgées qui mangent du poisson au moins une fois par semaine peuvent avoir un risque plus faible de développer une démence, dont la maladie d’Alzheimer.
- Le diabète – Les poissons peuvent aider les personnes atteintes de diabète à gérer leurs niveaux de sucre dans le sang.
- L’ophtalmologie – Les bébés allaités de mères qui mangent du poisson ont une meilleure vue, peut-être en raison des acides gras oméga-3 transmis dans le lait maternel. Manger du poisson deux fois ou plus par semaine est associée à un risque réduit de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
- Les conditions inflammatoires – La consommation régulière de poisson peut soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies auto-immunes.
Les aliments riches en oméga-3
Le National Heart Foundation recommande que les Australiens consomment au moins 500 mg par jour d’acide gras Omega-3. Ceci peut être réalisé en mangeant une combinaison de deux à trois portion de poisson gras chaque semaine et de compléter votre apport avec des suppléments d’huile de poisson (huile ou capsule) et des aliments ou boissons enrichis en Oméga-3 comme les œufs et les noix.
Les quantités approximatives d’oméga-3 pour 150 g des variétés de poissons les plus communes sont :
- Le saumon d’atlantique : > 500 mg
- Le saumon en conserve : 500 à 1000 mg
- Les sardines en conserve : 1 500 mg
- La truite arc-en-ciel : 300 à 400 mg
- Les conserves de thon : 300 à 500 mg
- La morue fumée : 300 à 400 mg
- Le barracuda : 200 à 300 mg
Il est possible de consommer trop d’acide oméga-3 par jour. Le niveau maximum de la consommation est fixé à 3 000 mg par jour. Il est recommandé de ne pas prendre plus que cela à partir de capsules sans la supervision d’un professionnel de la santé.
L’huile de poisson réduit le risque de maladie cardiaque
Des centaines d’études ont été faites sur les poissons ou les huiles de poisson et leur rôle dans la prévention ou le traitement de maladies cardiaques. Un examen dans le British Medical Journal recommande que les poissons ou les suppléments d’huile de poisson puissent prévenir les crises cardiaques, en particulier chez les personnes atteintes de la maladie vasculaire. Les oméga-3 sont connus pour abaisser les triglycérides sanguins et la pression artérielle, de prévenir la coagulation, sont anti-inflammatoires et réduisent les rythmes cardiaques anormaux.
Un mot d’avertissement sur le mercure
Alors qu’il est recommandé de manger deux ou plusieurs repas de poisson par semaine, il est sage d’éviter les poissons riches en mercure. L’excès de mercure semble affecter le système nerveux, provoquant :
- Des doigts engourdis ou des picotements, également au niveau des lèvres et des orteils;
- Des retards de développement chez les enfants;
- Des douleurs musculaires et articulaires;
- Une augmentation du risque de crise cardiaque.
Les poissons riches en mercure comprennent le requin, l’espadon, le marlin, la lingue, l’hoplostète orange et le thon rouge du sud. Cela revêt une importance particulière pour les femmes enceintes, les mères allaitantes, les femmes qui envisagent une grossesse et les enfants jusqu’à l’âge de six ans. Il est conseillé pour les femmes enceintes de ne pas consommer plus de 150 g de ces poissons par semaine.