Désormais, les consommateurs et entités industrielles souhaitent participer à la préservation de notre belle planète. De la réduction des déchets à l’achat de produits à base d’emballage biologiques, écologiques ou encore comestibles, il n’y a qu’un pas.
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Le choix d’un emballage responsable : pour une réduction des déchets
Les sociétés agroalimentaires se sont penchées sur la question de la réduction des déchets et ont opté pour des emballages fabriqués à partir de matières premières biodégradables et donc compostables. Mais les recherches de solutions se compliquent quand il s’agit de produire un emballage sain, qui protège correctement les produits et qui plaise par-dessus tout au consommateur. La compagnie Daddy qui commercialise du sucre a ainsi eu l’idée d’un emballage à base d’un plastique végétal issu de la canne à sucre, ainsi, « le sucre emballe le sucre » à lire sur www.lemballageecologique.com
D’autres laboratoires industriels ont étudié les matières premières renouvelables et ont créé des emballages de seconde génération qui sont pour la plupart des emballages bioplastiques ou encore dits biosourcés : films alimentaires sont réalisés à base de soja par exemple.
D’autres acteurs du secteur agroalimentaire se sont concentrés sur le côté antibactérien des emballages et ont opté pour des matières intelligentes qui pourraient par exemple empêcher ou stopper l’évolution bactériologique des produits. On pourrait alors envisager que la date limite de consommation des produits frais soit repoussée.
Le choix d’un emballage responsable : pour la suppression totale des déchets
L’intérêt bien sûr de ces nouveaux emballages serait d’être produit à moindre coût. En visant cette réduction des coûts; certains professionnels ont eu l’idée de créer des emballages comestibles. Donc exit l’emballage traditionnel et bonjour le conditionnement alimentaire !
Et là deux possibilités se présentaient : faire un emballage avec une réelle valeur ajoutée au niveau du goût ou juste un emballage qui ne soit pas nocif pour la santé en cas d’ingestion par les consommateurs.
David Edwards, professeur de génie biomédical à Harvard, a concilié les deux et a créé un emballage comestible (à base d’algue ou de crustacé). C’était le début de la révolution WikiCells et la sortie de toute une gamme de produits : le WikiPearl, une bouteille comestible conçue avec un designer français ou encore la WikiGlace, conditionnement comestible pours les glaces et autres produits surgelés. Cette enveloppe plait beaucoup dans le monde culinaire, au point que les grands chefs utilisent de plus en plus le procédé dans leurs restaurants.
Si pour le moment cette tendance de l’emballage bio et comestible concerne uniquement les produits alimentaires, on peut espérer que cela va se démocratiser et toucher d’autres secteurs. Pourquoi pas celui des jouets pour enfants ? En effet, ce sont les enfants qui ont le plus tendance à mettre à la bouche et ingérer les papiers et autres emballages cadeaux de leurs jouets.